Une grande ressemblance à de l’hypnose
Pour plus d’explications sur cette thérapie, vous pouvez consulter : Entretien avec Francine Shapiro: aperçu historique, questions actuelles et directions futures de l’EMDR, article de 2009 qui balaye la thérapie EMDR depuis sa découverte jusqu’aux dernières recherches.Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique (TSPT) ?
Lorsque le psychisme est dépassé par un choc traumatique, notre cerveau n’arrive pas à traiter – ou digérer – les informations choquantes comme il le fait ordinairement et reste bloqué sur l’évènement, sans que nous en ayons conscience. Ce sont ces vécus traumatiques non digérés qui creusent le lit de la pathologie, provoquant un trouble de stress post-traumatique et d’autres pathologies associées.
Le trouble de stress post-traumatique se rencontre principalement chez les victimes d’évènements traumatiques civils survenant dans l’enfance ou à l’âge adulte – agressions et maltraitances physiques, psychologiques, et sexuelles, accidents, deuils, attentats, catastrophes naturelles – , mais aussi chez les militaires et civils victimes d’évènements traumatiques survenant dans le cadre de guerres et de conflits armés.
Il est à noter que les proches de personnes victimes sont également concernés par un possible impact traumatique indirect de la violence subie par leur proche.
Les événements à l’origine de troubles post-traumatiques peuvent être aussi des événements de vie difficile, qui n’ont pas été identifiés à l’époque comme potentiellement traumatique, car ils semblent avoir été surmontés, mais qui laissent des blessures émotionnelles pouvant être à l’origine de perturbations psychologiques ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne. Cela peut concerner des difficultés familiales vécues dans l’enfance, des ruptures, des difficultés conjugales, des maladies et opérations, des interruptions de grossesse, des difficultés professionnelles, etc…
Les symptômes du trouble de stress post-traumatique
Majoritairement les perturbations s’expriment sous forme d’irritabilité, angoisses, cauchemars, reviviscences et ruminations à propos du vécu traumatique, tendance à l’isolement, état dépressif, comportement agité, voire violent, douleurs physiques, somatisations, régression et/ou répétition des violences chez l’enfant, …
La chronicisation du trouble peut entraîner dépression, addictions, trouble du comportement alimentaire, attaques de panique, phobies…
Comment se passe une séance de traitement EMDR ?
Des séances de préparation préalables
Du fait de l’effet puissant de cette thérapie sur le psychisme du patient, une préparation est indispensable. Les entretiens préliminaires permettent de :
– construire une relation thérapeutique de confiance avec son praticien ;
– identifier avec lui une problématique actuelle susceptible d’être traitée en EMDR, puis les souvenirs traumatiques à l’origine de ces difficultés ;
– et enfin de mettre en place des outils psychocorporels de stabilisation émotionnelle qui peuvent être utilisés en cours de séance ainsi qu’en pratique autonome entre les séances.
Un processus de traitement conscient
Les souvenirs perturbants identifiés sont ensuite retraités, un à un, lors des séances, à l’aide des stimulations bilatérales alternées. Il faut parfois plusieurs séances pour traiter un seul souvenir. Pour les enfants, selon leur âge, le traitement EMDR peut se faire en présence de leurs parents.
Le processus psychique de traitement activé par la méthode est un processus conscient. Il correspond à ce que fait naturellement notre cerveau quand il ne se bloque pas.
Au début, le praticien demande au patient de se concentrer sur le souvenir traumatique, en gardant à l’esprit les aspects sensoriels les plus perturbants (image, son, odeur, sensation physique), ainsi que les pensées et ressentis actuels négatifs qui y sont associés.
Le praticien pratique alors des séries de stimulations bilatérales alternées rapides; entre chaque série, le patient dit ce qui lui vient à l’esprit ; il n’y a aucun effort à faire pendant la stimulation pour obtenir tel ou tel type de résultat, l’événement se retraite spontanément et différemment pour chaque personne selon son vécu, sa personnalité, ses ressources, sa culture.
Le praticien continue les stimulations jusqu'à ce que le souvenir ne génère plus de perturbations, mais soit mis à distance, « effacé », ait perdu sa vivacité. Ensuite, toujours avec des stimulations bilatérales alternées rapides, il aide le patient à associer à ce souvenir une pensée positive, constructive, et à évacuer d’éventuels restes physiques désagréables. Après cela, le thérapeute demande au sujet de se présenter l'événement à l'origine du problème et de maintenir sa concentration. La représentation peut être visuelle, émotionnelle, cognitive ou physique. À certains moments, pendant le processus, le thérapeute soumet le sujet à un stimulus sensoriel touchant les deux côtés du corps. Il peut s'agir de mouvements devant les yeux, de sons de chaque côté de la tête ou de tapotements sur les deux bras. Puis le processus reprend, et ainsi de suite plusieurs fois. Entre chaque stimulation, il peut y avoir un dialogue entre le thérapeute et le patient sur les perceptions, les émotions et les sensations liées à cet événement, mais pas nécessairement.
Une séance d’EMDR dure de 60 à 90 min, pendant laquelle le patient peut traverser des émotions intenses, et en fin de séance, peut généralement ressentir une nette amélioration
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Une séance dure de 60 à 90 minutes avec reçu pour les assurances
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Centre de Santé Équilibre de Vie.
(450) 775-4215
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